Jusqu’à maintenant, je faisais mes puzzles sur la table basse de mon salon, ce qui a l’inconvénient majeur de la mobiliser le temps de finir le puzzle. Et plus d’une fois, j’ai hésité à défaire un puzzle pour pouvoir utiliser ma table basse… comme une table basse. Autre défaut, les dimensions de ma table sont « non conventionnelles », c’est-à-dire que la table n’est pas un rectangle, mais plutôt un genre de trapèze irrégulier, aux bord arrondis. Pas top dès qu’on veut dépasser les puzzles de 50 cm * 70 cm.

Donc un jour, je me suis dit que ce serait bien d’avoir un plateau à puzzle, où je pourrais faire un puzzle tranquille, pas trop épais / haut pour pouvoir le ranger sous le canapé. Donc je suis allé sur internet, et là je suis tombé de ma chaise : pour un plateau déjà fait de dimensions autour de 60*80, il fallait payer au moins 60€. Donc c’est non.

Alors j’ai décidé de le faire moi-même. A la maison, j’ai déjà un peu d’outillage, donc pas de nouvelles dépenses de ce côté, juste les matériaux. J’ai utilisé :

  • 1 plaque de MDF de dimensions 70 cm * 90 cm * 12 mm (je prévois large)
  • 4 cornières en pin de dimensions 27 mm * 45 mm (épaisseur environ 5 mm)
  • 12 vis à tête fraisée de 16 mm
  • 24 patins de feutre, pour protéger le support du plateau (le sol ou la table)
  • outillage : 1 scie, 1 perceuse / visseuse, 1 lime, du papier verre grain 120, 1 mètre, 1 crayon, quelques cartons pour protéger, de la cire d’abeille. J’avais déjà tout cela.

Par bonheur, l’atelier découpe à Castorama permet de découper directement aux bonnes dimensions.

Mais pour pouvoir faire mon plateau, j’ai besoin de recouper avec précision les bouts des cornières les plus grandes (choix arbitraire, j’aurais pu le faire sur les plus courtes). L’idée est de fixer les cornières à la plaque de MDF par en-dessous, mais sur les bords, les cornières se chevauchent (photo du milieu ci-dessus). Pour éviter cela, il faut découper juste un petit morceau, comme indiqué sur la photo ci-dessus, à droite.

J’ai ensuite fait un certain nombre d’allers-retours entre la vérification de l’assemblage et mon plan de travail pour limer et poncer les extrémités, jusqu’à ce que les cornières soient parfaitement ajustées de chaque côté. Puis j’ai percé 12 trous, 3 trous par cornière : 1 à chaque bout et 1 au milieu de chacune. J’ai refait un coup de ponçage avec du papier verre avec un grain de 120, puis dernière étape : cirage avec de la cire d’abeille, pour protéger le bois.

Enfin, j’étais prêt pour l’assemblage final, et la pose des patins de feutre pour protéger le tout, et faciliter l’appui entre le plateau et la table ou le sol.

Le plateau terminé correspond parfaitement à mes attentes ! Avec en prime la satisfaction de l’avoir fait moi-même 🙂

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