Vue sur les Ecrins et le Vercors enneigés.

Avec l’arrivée de la neige, du froid, et plus généralement de l’hiver (oui oui, c’est toujours l’automne), vient naturellement l’envie d’en profiter. C’est pourquoi nous avons décidé d’investir dans des raquettes, mais surtout, de nous former à l’utilisation d’un kit DVA. Voici le récit d’une journée de formation sur le sauvetage avalanche en autonomie.

Un peu de contexte

Alors, pour les novices ou les non montagnards, un DVA est un Détecteur de Victimes d’Avalanche. On parle aussi d’ARVA, Appareil de Recherche de Victimes d’Avalanche. C’est un petit boitier qu’on porte sur soi pendant la sortie, en mode émission, qui permet d’être secouru en cas d’ensevelissement. On peut aussi le mettre en mode recherche, en tant que sauveteur, pour secourir des personnes ensevelies.

Sauf que pour tout matériel de sécurité, lire la notice est souvent insuffisant, pour qui prépare sa sortie sérieusement.

Il se trouve que chez Kaizen Solutions (mon employeur), il y a régulièrement des activités nature organisées par le CSE. C’est comme cela que je suis tombé sur la journée « Sauvetage Avalanche en Autonomie », avec une accompagnatrice en montagne et formatrice de l’ANENA (Association Nationale pour l’Etude de la Neige et des Avalanches).

En raquettes à Chamrousse

Rendez-vous est pris pour l’ouverture des remontées mécaniques, à Chamrousse. Le niveau de neige, en ce début décembre, est un peu faible, mais largement suffisant pour nos activités du jour. Au programme : apprentissage théorique, puis pratique, dans la neige et la bonne humeur.

La journée, intense, laisse peu de temps pour divaguer et prendre des photos. Voici un petit échantillon de la vue qu’on peut avoir depuis la Croix de Chamrousse. Les courbes des vallons laissent deviner de nombreuses randonnées, tant en été qu’en hiver.

La fin de la journée…

… n’est que le début de l’aventure !

Sur les coups de 17h, nous faisons un débriefing de la journée, avec un retour d’expérience de chacun sur la formation, sur notre ressenti, notre humeur, devant un coucher de soleil magnifique.

Coucher de soleil sur le Vercors et le Mont Aiguille.

La journée fut riche en informations, mais elle fut clairement insuffisante pour être correctement préparés. Comme pour la formation SST, l’entraînement et la pratique des exercices sont primordiaux pour assurer et s’assurer de notre sécurité, surtout en montagne.

Pour plus d’informations sur cette formation en particulier, voir le site de l’ANENA.

Pour prendre contact avec Camille Morel, la formatrice et accompagnatrice en montagne de cette journée, vous pouvez aller sur son profil LinkedIn.

Promis, je penserai à faire davantage de photos lors de mes prochaines sorties !

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