Le Grand Glaiza

Panorama du haut du Grand Glaiza.

Série Alpes Été 2021 (1)

Première randonnée de mon trip rando dans les Alpes du Sud, et pas des moindres. Quelques stats : le Grand Glaiza culmine à 3293 m d’altitude, le départ de la rando est à 1965 m, soit un peu plus de 1300 m de dénivelé, pour une distance « aller » d’environ 7 km. Il m’a fallu 3h50 pour réaliser cette ascension.

La rando est dure. Très raide, très rapidement, dès le départ. On commence dans les pâturages, avec déjà une vue de folie.

La bergerie du Lombard, le parking de départ est juste en dessous.

Les premières centaines de mètres de dénivelé se passent tranquillement, au soleil. La pente est raide, mais le paysage est magnifique, et ce n’est que le début : l’énergie est présente, la motivation au plus haut niveau. Je prends quelques photos à chaque col, je ne partage ici qu’un petit aperçu.

Le col qui précède le premier des trois lacs du Malrif. Vue de la descente.

La première étape de cette rando est le lac du Grand Laus, à 2575 m d’altitude. Ci-dessous, la vue depuis ses hauteurs, avant d’atteindre le col du Petit Malrif. Le lac est très froid, j’ai pu y tremper les pieds quelques minutes sur le chemin de la descente, mais le soleil ayant décidé de se cacher, j’ai renoncé à y prendre un bain…

Le lac du Grand Laus (2575 m).

Je poursuis mon ascension vers le Grand Glaiza, avec une deuxième étape sur le pic du Malrif (2906 m). La vue est, là aussi, à couper le souffle (photo ci-dessous). Le point suivant est le col du Malrif, un peu en contrebas (2866 m), et qui marque la fin du sentier balisé du GR 58. La suite est un sentier, non balisé, quoique facilement repérable à ses nombreux cairns.

Le lac du Grand Laus depuis le pic du Malrif (2906 m).
Un petit aperçu de la destination : le Grand Glaiza est au fond, au-dessus de la petite névé solitaire. Le sentier aux premier et second plans est l’itinéraire de montée. Le col du Malrif est caché entre les sentiers du premier et du second plans.

La montée sur la Crête des Eaux Pendantes n’est pas difficile, ni même impressionante. Elle est longue, surtout lorsqu’on a déjà 900 m de dénivelé dans les pattes. Le sentier est large, mais accidenté. La végétation a presque complètement disparu.

Le sentier sur la Crête des Eaux Pendantes.

Les 300 derniers mètres de dénivelé se font dans un pierrier, avec une sente plutôt qu’un sentier. Il est facilement identifiable en vrai, moins sur les photos. La pente est encore plus raide : je ne peux marcher que sur les pointes de pieds, et faire des pauses régulières pour reposer mes jambes, et mes poumons.

Oui, il y a un sentier, là dedans. Non ?
Les derniers mètres se font à même la roche. Le sentier semble être découpé au sabre dans la montagne.

Finalement, le Grand Glaiza abdique, et reconnaît ma victoire. La vue est magnifique. Des randonneurs croisés sur la fin m’ont proposé de me prendre en photo. J’ai accepté avec joie, et j’ai retourné le service.

La croix en haut du Grand Glaiza.
Il fait bien froid ici ! Au fond, le Grand Rochebrune.
Le Grand Glaiza marque la frontière avec l’Italie.

Le retour se fait par le même chemin. Il m’a fallu 3h20 environ pour descendre : la pente importante empêche les prises de vitesse, et courir est fortement déconseillé tant le terrain est accidenté (et bon, l’énergie manquait, aussi).

Cette rando fut magique et magnifique, mais clairement elle demande une bonne préparation si faite à la journée. Beaucoup de randonneurs la font en plusieurs parties, avec un bivouac possible au lac du Grand Laus (j’en ai croisé quelques uns qui montaient leur tente).
7 h au total.

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